Appel à manifestation intersyndicale - Jeudi 2 octobre 10h Place de la Liberté à Tours
30.09.2025 -
Après la réussite de la mobilisation interprofessionnelle du 18 septembre, avec plus d'1,1 million de manifestantes et manifestants dont 8000 à Tours, l'ensemble des organisations syndicales avait posé un ultimatum. L'intersyndicale nationale a été reçue par le Premier ministre, pour obtenir des réponses concrètes aux revendications exprimées par les travailleuses et les travailleurs.
L'intersyndicale déplore une occasion manquée ; aucune réponse claire n'a été apportée à la colère des salarié·es, agent·es, paysan·nes, demandeurs·euses d'emploi, jeunes, retraité·es …
Le monde du travail a assez souffert !
Les inégalités et le nombre de personnes basculant en dessous du seuil de pauvreté explosent, les conséquences du changement climatique se multiplient et ont des impacts directs sur les travailleurs et travailleuses, les fermetures d'entreprises et suppressions d'emplois se multiplient, les services publics sont en crise, les salaires ne permettent pas de vivre dignement de son travail.
Le rôle joué par le patronat et le MEDEF dans l'élaboration de la politique d'austérité du gouvernement est réel. Ce qui creuse la dette, ce sont les baisses d'impôts pour les riches et les 211 Mds d'aides publiques captées par les plus grandes entreprises ! Les entreprises du CAC 40 ont réalisé 131 milliards de bénéfices et 97 milliards ont été versés aux actionnaires.
Le poids considérable des dépenses supplémentaires d'armement (40 milliards d'euros) sur le projet de budget 2026 est au détriment des dépenses répondant aux besoins sociaux.
Nous exigeons :
• L'abandon de l'ensemble du projet de budget d'austérité et notamment le doublement des franchises médicales, l'année blanche (désindexation des pensions, des prestations sociales, des salaires des agent·es de la fonction publique et du budget des services publics), la suppression de 3000 postes de fonctionnaires et la réforme de l'assurance chômage, ainsi que des projets attaquant le code du travail et le 1er mai ;
• La justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, et contraignent le versement des dividendes ;
• La conditionnalité sociale et environnementale des 211 milliards d'euros d'aides publiques aux entreprises privées ;
• Des moyens budgétaires à la hauteur et l'amélioration des services publics partout sur le territoire ;
• L'abrogation de la réforme des retraites Borne/Macron ;
• La défense et la protection d'une sécurité sociale de haut niveau ;
• Des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France, et des mesures contre les licenciements ;
• L'augmentation des salaires, des pensions et des minimas sociaux ;
• L'abandon de l'accord de libre-échange UE*-MERCOSUR.
Nous appelons à construire la grève partout où c'est possible le 2 octobre et à maintenir la pression. Nous appelons également à se réunir sur les lieux de travail en Assemblée Générale pour discuter des suites à donner.








