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CRISE AGRICOLE
25.04.2021

Note de lecture - Reprendre la Terre aux machines

Le livre reprendre la terre aux machines est une excellente ressource pour comprendre le modèlé agricole actuelle, ses graves dysfonctionnement, comment on en est arrivé là et pourquoi les blocages et freins pour transformer ce modèle sont nombreux.

 

Livre "Reprendre la terre aux machines" - Notes partie 1  

I ) Un constat d'échec de l'agriculture industrielle  

 

Economique coté consommateur: 

En france en Octobre 2020 ce sont 26 millions de personnes qui déclarent ne pas avoir les moyens de manger “comme ils le souhaitent” et plus de 8 millions ont besoin de l'aide alimentaire. = cette agriculture ne nourrit pas correctement la population malgré des dizaines d'années de pression à la baisse sur les couts. 

 

Economique coté producteur 

70% des revenus des agriculteurssont constitués par des aides nationales et européennes, la moitié d'entre eux ont un revenu négatif avant impôt. 

Environ 200 fermes disparaissent chaque semaine, les ventes de pesticides continuent d'augmenter et les fermes à s'aggrandir et sont de moins en moins transmissibles. 

 

Conséquences environnementales: 

  • Changement climatique: énergie fossiles et méthane lié à l'augmentation des cheptels, protoxyde d'azote liés à l'épandage d'engrais. 19% des émissions au niveau français. 

  • Dégradation des sols : labour très profond, sol vue comme une matière inerte dans l'agriculture extractiviste avec cercle vicieux puisque plantes affaiblit = engrais et produits phytosanitaires. 

  • Déforestation, destruction de haies pour l'aggrandissement + pesticidesn= perte de biodiversité. 

  • Impact du nitrate sur les cours d'eau. 

Conséquences sanitaires 

Dégâts sanitaires qui touchent en priorité les classes populaires: cancer, diabète, obésité du à l'alimentation agro industriel avec ses produits chimiques, ses additifs, sa transformation trop gras, trop sucré, trop salé. 

 

II) Alors comment en est on arrivé là

 

Motivations politiques et idéologiques du sacrifice des paysans et de l'industrialisation. 

 

  • Imaginaires et valeurs sociopolitiques : être “moderne”

 

Sociétés en cours d'industrialisation travaillé par un rêve de puissance et d'abondance matérielle. Ce rêve charrie notamment l'espoir de conjurer les aléas agricoles et les risques de pénuries et d'éliminer les tâches pénibles physiquement grâce aux machines. 

Ça allait avec un certain mépris des paysans et du travail de la terre vu comme arachaïque. 

 

=> machine, endettement, engrais vont à partir de cette idéologie être vu comme des sources d'émancipation. 

Au début une mécanisation vu avec beaucoup de réticences dans les campagnes car utilisé par des propriétaires terriens qui remplace le travail de laboureur… etc.

Puis après mutation culturelle qui s'est opérée sous l'impulsion d'une “élite paysanne d'inspiration sociale-chrétienne gagné à l'idée de modernisation. Au nom de l'espoir en une vie meilleure et du droit des paysans à participer à l'enrichissement du pays cette élite se fait le relais des projets étatiques et du plan marshall permettant à l'offre technocratique et industrielle de rencontrer une demande dans les campagnes française. (En 1946 le plan Monnet place l'industrie agricole pamis les 6 secteurs de base devant recevoir une attention et un soutien prioritaire, importation américaine aidant. Le tracteur devient un marqueur de réussite important. 

 

Un projet politique

 

Feuille de route de l'industrialisation: les méthodes de rationalisation du travail et la mécanisation doivent permettre des gains de productivité qui sont redistribués sous forme de revenus à consommer de façon a assurer des débouchés aux industries qui tirent la croissance. L'Etat encadre cette évolution en assurant tant qu'il le faut un soutien aux investissements et à la consommation. 

 

L'agriculture a une place importante dans ce projet. Une fois les pénuris liés à la guerre dépassés ce qui arrive très vite les gains de productivité doivent servir à faire baisser les prix pour libérer du pouvoir d'achat en faveur d'autres types de consommation et contribuer à la balance commerciale du pays par l'exportation. Le tracteur est une des pièces maitresse de ce projet

 

Néanmoins l'arrivée du tracteur dans les fermes est également l'arrivée de l'endettement et de l'intégration de l'agriculture à l'industrie. Une intégration voulue par les paysans “modernistes” car vue comme un signe d'incorporation dans la société moderne.  

 

L'acquisition d'un tracteur pousse à l'extension des surfaces de cultures, au remembrement et à la diminution du nombre d'exploitant. 

Ce changement de taille induit à son tour une production à plus grande échelle, des investissements… Les machines achetées à crédit oblige à produire plus, donc à s'aggrandir en s'endettant à nouveau avant d'acheter de nouvelles machines plus puissantes. 

De plus les machines étant couteuse et spécialisée il faut que les fermes elles mêmes se spécialisent et on doit abandonner le modèle de polyculture élevage pou un modèle de monoculture. 

L'engrais chimique remplace le fumier dans les régions de “grande culture”. 

 

Cela créé aussi un lien de dépendance avec les fournisseurs de machines, de carburant, d'engrais et de pesticides, d'aliments composés pour les animaux et enfin de pesticides. L'augmentation des surfaces et l'endettement poussant à utiliser ces produits et machines pour “produire plus”. 

 

En 1955: 2,3 millions d'exploitations, 440 000 aujourd'hui. 

D'un coté l'endettement et de l'autre l'isolement social et le malaise de voir son monde autour de soi disparaitre, solitude face à la violence du marché (contradiction d'être un entrepreneur libre tout en étant dépendant de l'industrie, ou des fonds publics te transforme en exécutant administré. +28% de suicide dans le monde agricole que moyenne nationale (2008)

 

(C'est contre cette nouvelle servitude de l'intégration que se dressèrent les Paysans Travailleurs à partir de 1970 en dénonçant l'asymétrie absolue quasi féodales entre les firmes et les exploitants “intégrés”. Ils doivent eux même réaliser les investissements de production nécessaires à la réalisation du contrat d'intégration signé avec la firme (qui veut bien avancer les capitaux). Comme si un tourneur devait acheter à crédit le tour sur lequel il va travailler à l'usine”. 

Dès cette époque, certains ont résisté individuellement en limitant leur endettement, se lancant dans le bio, les circuits courts… on y reviendra. 

 

Sur les pesticides bien comprendre que l'usage des pesticides dans un modèle avec aussi peu d'agriculteurs sur des aussi grande surface, une guerre des prix... est inévitable. 

Les populations paysannes et travailleurs agricoles sont les premières touchées. 

C'est un problème sur la santé parmi d'autres liés à l'alimentation industrielle: huiles, additifs cancérigène, gras, sucre, sel dans produits ultra transformés = cancer, diabète, obésité. 
 

II) Les verrous de la situation actuelle et l'impasse des initiatives. 

 

Verrou 1 et celui qui les relie tous: le choix des sociétés industrialisées de comprimés le coût (apparent) de l'alimentation. La part de la richesse sociale et des budgets des ménages consacrée à la nourriture a diminué et doit être maintenue à un niveau relativement bas pour laisser place à la création d'autres richesses. La part de l'alimentation dans le budget des ménages a été divisée par 2 en soixante ans. 

 

VERROU 2 : Le libre échange et la PAC*.

 

Zone de libre échange très poussée en Europe (Maastricht puis traité de Lisbonne) avec mise en concurrence des productions de tous les pays. = on assiste à l'effondrement de la production de fruits et légumes en France. Autosuffisante en 1990 on est aujourd'hui tributaire des importations pour la moitié. (reprendre citation de Macron sur la folie de déléguer notre alimentation). Avec des niveaux de salaires et niveaux de protections sociales très inégaux dans l'espace européens on a un nivellement par le bas et toute tentative de régulation environnementale est vu comme une attaque de la compétitivité et dénoncer comme tel par la FNSEA*

 

Dans cette situation de “libre marché ou les outils de régulations sont abandonnées (ex: quotas laitiers) ou donc les volumes produits sont énormes et la guerre des prix fait rage la PAC* est en majorité une sorte de subvention à la consommation ou les primes se volatilisent sous forme de baisse des prix de ventes. De plus la PAC* renforce la course à l'agrandissement (largement du à la pression compétitive) avec une grande partie des primes données à “l'hectare”. 

Verrou 3: Le piège du statut

La fabrique des exploitants agricoles comme “indépendants” prolétarisés, endettés et administrés. 

 

Paradoxe du statut “d'agri-entrepreneur” avec une activité hyper encadré par les pouvoirs publics, subventionnés, administrés et des liens très fort avec l'agroindustrie. 

Catégorie d'indépendants qui fait dac au montant d'investissement et d'endettement le plus considérable. Avec une moyenne de 200 000 euros chez les exploitants de - de 40 ans en 2010. 

 

Verrou 4: Le complexe Agro-Industriel 

 

Grandes distributions, industrie engrais, pesticides, semences et machines agricoles avec des pouvoirs publics qui promeuvent l'intérêt de ces industries. 

A chaque fois il y a entre 4-5 acteurs par filières = énorme concentration. 

= On ne recréé pas des circuits de commercialisation, d'approvisionnement… en un claquement de doigts. 

 

Verrou 5: La FNSEA*

 

Le discours actuel des syndicats agricoles suggère que dans le contexte d'alors ils ont obtenu des compromis au bénéfice des agriculteurs. En réalité le contexte c'était eux dans un cogestion très étroite avec le ministère de l'Agriculture. (on parlait de Troika dans les années 1960 avec la FNSEA* et le COnseil National des Jeunes Agriculteurs). 

Si la FNSEA* arrive a jouer un role unificateur des exploitants c'est parce qu'elle est présente derrière toutes les institutions auxquelles à affaire un exploitant agricole, derrière tous les services qui lui sont rendus gracieusement ou pas (SAFER, Chambre, MSA*…). Le syndicat incarne la famille agricole qui va défendre les intérêts au ministère, à Bruxelles et dans les médias. 

 

Verrou 6: Sa machine identitaire  

 

La FNSEA* orchestre la rupture entre agriculteurs incompris et autres groupes sociaux notamment environnementalistes. 

Lorsque les choix politiques fait par la FNSEA* en lien avec le mnistère sont remis en cause on parle d'agri bashing. En isolant les agriculteurs elle les préserve d'un débat démocratique potentiellement accusateur pour elle. 

 

Verrou 7: Sa machine à segmenter l'alimentation 

 

Agriculture biologique qui est un segment de l'alimentation. Ce qu'à permis l'AB : sauver des agriculteurs de l'éliminiation avec un nouveau marché, libérer une partie du territoire de l'épandage de pesticides elle l'a fait en se passant des politiques publiques. Et ce précédent pèse aujourd'hui très lourd. Il près dans les représentations des milieux critiques ou l'idée s'est répandue d'un consommateur qui détiendrait la clé de la transformation de l'agriculture et dans les discours politiques “si vous voulez une autre agriculture inutile d'en changer les règles, créer des label séduisez les consommateurs”. 

Ainsi l'agriculture biologique est devenu le “complément de gamme de l'agriculture industrielle” avec un clivage de classe autour de l'alimentation. 

 

A l'autre bout un autre “segment de l'offre alimentaire au delà du hard discount c'est le continent de l'aide alimentaire. Environ 7 millions de personnes en 2020, en progression constante depuis 10 ans. 

= un dispositif structurel qui ecoule les surplus d'une production agricole pléthorique avec défiscalisation d'impot (1,5 milliard d'euros en France) avec collecte et distribution par des bénévoles. (environ 600 millions d'euros estimé en temps bénévoles pour assurer gratuitement l'écoulement des surplus de l'agroindustrie. 

la FNSEA* : “Pour produire assez, il nous faut produire trop et nous avons besoin de l'Etat pour écouler ce “trop”. (relire p105). 

 

Verrou 8: Ses machines bureaucratique à normaliser et déréguler. 

 

Normes techniques qui nourrissent le phénomène bureaucratique. L'agriculture est un domaine ou la normalisation de l'activité et l'emprise des administrations sur les travailleurs vont très loin. (d'où l'interrogation sur le statut d'indépendant). 

 

Certains agriculteurs d'un collectif “hors norme” (à l'origine contre le puçage) considèrent que les normes sanitaires et environnementales contribuent à “écrémer la population agricole pour concentrer les productions et les profits"). 

Devoir renouveler tel matériel vient à faire cesser l'activité. 

 

Néanmoins pour les auteurs du livre c'est un champ de bataille plus ambivalent ou les agro industries essayent à tout prix de limiter ces normes donc dire que ce serait un avantages pour elles serait contradictoire. 

 

Verrou 9 : La machine agricole : Verrou technologique 

 

La machine agricole est un impensé politique. Presque partout règne un refus de penser son statut, sa place, son impact sur le fonctionnement des fermes et son intégration au système agro-industriel. 

 

La technologie n'est pas neutre et rend plus ou moins autonome. Choisir de se laisser guider par un GPS dans son tracteur c'est se créer des nouvelles dépendances. 

 

Investir des milliers d'euros dans une planteuse à salade réduit dramatiquement la capacité à absorber les aléas. Cette dépense impose la préparation uniforme des planches de culture, l'utilisations de plants précisément sélectionnés, la performance continue dans les gestes des opérateurs… 

Il faudra pour amortir la machine maintenir cette monoculture de salades sur plusieurs années. L'effondrement des cours, la mise en concurrence avec des pays à faible cout de production, l'apparition de ravageurs ou de maladies. 

La monoculture entraine d'absurdes conséquences phytopharmaceutique et variétales. Le mildiou de la salade s'adapte vite, la maladie est à peine contenue par les mises au point génétique et ses indispensable compléments fongicides. 

Les appareillages de pulvérisation vont de prouesses en prouesses. La magie de l'escalade techniciste et solutionniste peut alors opérer. Les économies d'échelles escomptées par la mécanisation seront immédiatement absorbées par l'amont et l'aval de la filière. Il faudra réinvestir dans de nouveaux équipements complémentaires pour de nouvelels “économies d'échelle”. 

La pensée industrielle rend l'obligation de monculture implacable par les techniques et technologies qu'elle impose, au prix d'une précarisation des femmes et hommes qui n'auront pas assez de toute une vie paysanne pour rembourser leur outil de travail rutilant. 

 

Une technologie en appelle une autre: ainsir le tracteur a soif de pétrole, l'usage massif de pesticides découle en bonne partie de l'aggrandissements des fermes et de la séletion variétale, aggrandissement exigé par l'adopton du tracteur. Aujourd'hui le tracteur a besoin d'un GPS, les pesticides d'outils de précision, le smartphone a besoin d'application qui ont besoin de capteurs et de puces RFID pour avoir les données. 

 

Dans un contexte de course à l'armement agricole, de libre échange débridé, d'incitations fiscales (notamment via la possibilité de suramortir des machines et donc d'afficher des bénéfices très faible), règlementaires et normatives, décider de se passer de certaines technologies sans rien remettre d'autre en question est illusoire. Néanmoins si nous voulons voir installer de nombreux paysan.ne.s et changer de modèle il va falloir un mouvement politique qui s'oppose frontalement à l'agriculture 4.0. 

Cela va aussi avec une perte de savoir faire énorme dans le monde agricole: les cultrivateurs sont entrainés à ne plus compter sur leur propre réflexion, basée sur le toucher, la vue, le sentir ils pourront confier à de automatismes la quasi totalité de leurs analyses sur l'état de la terre, du ciel et des éléments intervenant dans les cultures. = renforce le verrou. 

L'agriculture paysanne: un ensemble d'alternatives indispensables mais inoffensives .

 

L'idée n'est pas de dire que le travail réalisé n'est pas bon ou inutile, l'idée est de dire qu'en l'absence de changement structurel il restera toujours marginal. 

 

Terres de liens existe depuis 20 ans, en Juillet 2020 terres de lines avait ainsi pu acquérir 223 fermes depuis sa création soit 6400 hectares “préservés” alors que CHAQUE SEMAINE disparait entre 200 et 260 fermes. En 20 ans l'équivalent d'une semaine. 

 

Les AMAP réunissent aujourd'hui 250 000 personnes sur 70 millions d'habitants et une partie importante de la population n'est pas en situation de l'envisager: précarité financière, rythme de travail et organisation du temps familial ne laissant pas la place à cette démarche. 

 

L'Agriculture bio a doublé en surface entre 2015 et 2019 atteignant aujuord'hui 2,3 millions d'hectares soit 8,5% de la SAU*. Mais aujourd'hui la filière bio ne se porte pas si bien: les ventes et revenus de nombreux agriculteurs qui se lancent sur ce créneau sont en baisse. L'offre de produits bio a beaucoup augmenté et on voit déjà les marges des nouveaux venus et certains installés qui se compriment comme dans le conventionnel. Les même mécanismes sont à l'oeuvre avec concentration focnière et capitaliste, utilisation de robot… etc. 

 

Pourtant ces alternatives servent d'excuses, d'alibi aux ministères et agro industrie qui “laisse le choix aux consommateurs” plutt que de remettre en cause leur modèle économique. 

 

Les pratiques de l'agriculture paysanne ne font pas tâche d'huile, les ventes de pesticides continuent d'augmenter, la disparition des fermes aussi et c'est plutot le complexe agro-industriel qui s'engouffre dans le créneau du bio.

 

Concrètement le bio ne fait que créer une niche temporaire ou l'accès des consommateurs est limité, que l'offre est bien moindre que la demande. Dès que nous ne sommes plus “seul” la compétition des prix reprend. Il n'y a pas de viabilité intrinsèque à l'agriculture biologique ou paysanne. 

 

Beaucoup d'agriculteurs sont dans une situation qui ne leur permet pas de se passer de pesticides. Beaucoup de consommateurs n'ont pas les moyens financiers de ‘soffir des produits sans pesticides. 

Il n'y a pas d'alternative aux pesticides à coût égal: le biocontrole, les protections physiques des cultures tout cela amène à vendre plus cher. 

 

Cela a surtout pour conséquence de créer un enfermement sociologique des consommateur.rice.s et également des producteur.rice.s

 

l'ensemble de ces problématiques: focalisation sur l'offre et les “signes de qualité, priorité au changement des pratiques individuelles, autosatisfaction et tentation de la distinction socioculturelle des producteurs et consommateurs, indifférence relative aux conditions économiques systémiques et à l'appauvrissement de la population, indifférence prononcé à la technicisation de l'activité agricole (même en bio) = la déposlisation, perte du goût et du désir de l'action collective. 

 

Conclusion : Quelques pistes de luttes avancées dans le livre, il y en a trois et on va ici en développer une en particulier. 

 

= il faut une réflexion sur le système économique globale!!!

  • Renouer avec l'éducation populaire, nous repolitiser et faire société. 

  • Mettre des bornes à la concurrence et au libre échange avec notamment les prix minimum d'entrée = désobéir aux traités. 

  • Partir des besoins, socialiser l'agriculture et l'alimentation. (SSA)

  • S'opposer au développement de la robotique et lutter pour la désescalade technologique

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